Code de déontologie des sophrologues

Image du logo de la Chambre Syndicale de la Sophrologie à Paris dont votre sophrologue est membre. Les sophrologues qui intègrent ce plus grand réseau de professionnels de France bénéficient d'avantages exclusifs.

Le présent code de déontologie est le socle commun des sophrologues adhérents de la Chambre Syndicale de la Sophrologie.
Il définit leurs engagements envers le public, leurs clients et la profession. Ce code de déontologie garantit l’éthique professionnelle des sophrologues.

  • Article 1 : Les sophrologues s’engagent à affirmer l’égalité entre les personnes et à en respecter l’originalité et la dignité.
  • Article 2 : Les sophrologues s’engagent à interdire toute propagande ou prosélytisme religieux ou idéologique au sein de leurs cabinets ou lieux d’intervention. Ils s’engagent à lutter contre toutes les dérives sectaires dont ils seraient témoins.
  • Article 3 : Les sophrologues s’engagent à respecter et à protéger l’intégrité physique et psychique des personnes sous leur responsabilité.
  • Article 4 : Les sophrologues s’engagent à respecter la confidentialité des informations collectées durant leurs accompagnements individuels ou de groupes.
  • Article 5 : Les sophrologues s’engagent à respecter et à faire respecter la législation en vigueur.
  • Article 6 : Les sophrologues s’engagent à actualiser régulièrement leurs savoirs et leurs compétences afin de répondre aux attentes du public et aux évolutions de la sophrologie.
  • Article 7 : Les sophrologues s’engagent à diffuser des offres claires et compréhensibles par le public. Ces offres doivent définir les modalités d’accompagnement, les objectifs visés et les limites de la sophrologie.
  • Article 8 : Les sophrologues s’engagent à ne pas diffuser d’informations pouvant induire le public ou les médias en erreur ou nuisant à l’image de la profession.
  • Article 9 : Les sophrologues s’engagent à user de leur droit de rectification auprès des médias afin de contribuer au sérieux des informations communiquées au public sur la sophrologie.
  • Article 10 : Les sophrologues s’engagent à respecter les concepts et principes généraux de la sophrologie. Ils s’engagent également à ne pas dénaturer ou amalgamer la sophrologie avec d’autres techniques sans que leurs clients en soient avertis.
  • Article 11 : Les sophrologues s’engagent à respecter les limites de leurs compétences et à orienter leurs clients vers un autre professionnel lorsque ceux-ci nécessitent un traitement ou une aide thérapeutique ne relevant pas de leurs compétences.
  • Article 12 : Les sophrologues s’engagent à ne pas se substituer aux professionnels de santé, à ne pas prodiguer de diagnostic, de prescriptions médicales et à ne pas interférer avec des traitements médicaux en cours.
  • Article 13 : Les sophrologues s’engagent à conserver leur éthique professionnelle lorsqu’ils interviennent sous l’autorité d’une entreprise ou d’un organisme.
  • Article 14 : Les sophrologues s’engagent, dans la mesure du possible, à proposer un confrère à leurs clients lorsqu’ils seront dans l’impossibilité de fournir leurs services.
  • Article 15 : Les sophrologues s’engagent à entretenir des relations confraternelles de respect et de courtoisie, d’honnêteté et de bonne foi avec les autres sophrologues.
  • Article 16 : Tout sophrologue qui ne respecterait pas le présent code pourrait se voir exclu de la Chambre Syndicale de Sophrologie.

Version du 22 avril 2021.

Limites de la sophrologie

La sophrologie a des limites qu’il faut connaître :

  • La sophrologie ne se substitue en aucun cas ni à un avis médical, ni à un traitement médical.
  • Le sophrologue n’est pas un professionnel de la santé, c’est un thérapeute (ou professionnel de la relation d’aide).
  • Le sophrologue peut venir en complément d’un traitement médical prescrit par un médecin ou conseillé par un centre de soin.
  • Le sophrologue ne concurrence pas les professionnels de la santé. Il ne pose pas de diagnostic, ne délivre pas d’ordonnance ou de prescription, n’influence pas les choix thérapeutiques de ses clients et n’interfère pas dans les traitements en cours.
  • Le sophrologue oriente vers un médecin, ou un thérapeute compétent et dûment qualifié, pour un traitement ou une aide spécifique ne relevant pas de ses compétences.